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Writer's pictureChristian Poelmans

Kozelek, j’aime encore

Kozelek, il me rappelle maintenant de plus en plus le Kerouac poché d’après la célébrité et les derniers albums de Mark Kozelek ont un petit air de "visions of Cody". Autobiographiques flots de mots accompagnés d’une maigre mélodie qui témoignent de la fin du rock sur le fond ( la farce de la société du spectacle) que sur la forme ( format mélodique, couplet, refrain) et de l’état de l’Amérique ( parce que la musique qui vient du blues est si liée à ce pays que là où va l’un l’autre suit). La monotonie de ces "short stories" rappelle la vision désespérément insignifiante de l’Amérique des romans de Bret Easton Ellis. No future, pour ce punk mélancolique.

Les critiques ont régulièrement lynché ses derniers albums parlés. Je reste fan, mais j’ai toujours aimé les punks tristes...





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